Top 11 des lignes les plus prolifiques de la LNH cette saison – Qui porte les équipes vers l’avant
Alors que la LNH prend une pause, il est temps de regarder en arrière et de voir qui fait de la magie sur la glace. Certaines équipes ont déjà pratiquement assuré leur place en séries éliminatoires, tandis que d’autres se battent encore pour avoir une chance de poursuivre la saison. Parmi les principales stars figurent des joueurs de hockey russes et canadiens, mais qui fait vraiment le jeu ? Jetons un œil aux duos les plus productifs de cette saison. Important : nous ne prenons en compte que les statistiques à alignements égaux, car désormais la plupart des clubs libèrent un quatrième attaquant en majorité, ce qui change complètement le rapport de force.
Teneur
Toronto - Matt Nies est le chaînon manquant de l'attaque
Tout duo de hockey à succès a besoin d'un troisième joueur qui non seulement joue le jeu, mais qui fait également le sale boulot. Pendant des années, Toronto a pu compter sur un combattant aux côtés d'Auston Matthews et de Mitch Marner, capable de faire des percées dans les moments les plus difficiles d'un match. Auparavant, ce rôle était occupé par Zach Hyman et Michael Bunting, mais c'est désormais Matt Niesz qui occupe le devant de la scène - un grand ailier fort qui a réussi à s'intégrer parfaitement dans la première ligne. Cet Américain d'origine slovaque possède des qualités physiques impressionnantes, qui le rendent indispensable dans le combat au but adverse.
Il remporte les batailles de position, bloque la vue du gardien et est prêt à être le premier à terminer le ballon. Cela a fait de Nys le leader de l'équipe en matière de création d'occasions de but depuis la zone dangereuse. De plus, il agit non seulement comme un bourreau de travail, mais démontre également un état d'esprit de jeu. Contrairement à de nombreux attaquants forts, Nys sait comment interagir avec les meilleurs attaquants, leur ouvrir des espaces et créer de bons moments pour les tirs. Cette polyvalence fait de lui un élément important de la stratégie offensive de Toronto.
Avec l'ajout de Nys, le personnel d'entraîneurs des Maple Leafs a pu mettre encore plus de pression sur la première ligne, la rendant non seulement techniquement forte, mais aussi physiquement puissante. Il est désormais plus difficile pour les adversaires de jouer en défense - Matthews et Marner peuvent manœuvrer plus librement, sachant qu'ils ont un partenaire fiable derrière eux, prêt à entrer dans la lutte pour la rondelle à tout moment. De plus, ce schéma rend l’équipe plus équilibrée.
Avec Nys, Toronto dispose d'une ressource offensive supplémentaire capable de mettre de la pression sur les défenseurs et de les pousser dans la zone. Matt Nies n'a pas seulement comblé le vide en tant que troisième homme sur la ligne d'élite de Toronto, il y a également apporté une nouvelle énergie. Sa capacité à jouer devant le filet, à se battre pour la rondelle et à trouver des occasions de finition rend l'équipe plus forte et plus diversifiée. C'est désormais une combinaison non seulement de technique et de vitesse, mais aussi de force physique, qui peut devenir un facteur décisif dans la lutte pour la Coupe Stanley.
Les insulaires - Tsyplakov, Nelson et Palmieri
Maxim Tsyplakov devient peu à peu un joueur important pour les Islanders. Malgré sa récente suspension, il s'est imposé comme un ajout solide à une ligne avec Brock Nelson et Kyle Palmieri. Alors que l'équipe est à la recherche de la combinaison parfaite, ce trio reste le plus productif - 21 buts marqués par saison. L'entraîneur-chef Patrick Roy change souvent la composition de l'équipe, et la plupart des combinaisons n'atteignent même pas 10 buts. Mais Tsyplakov, s’étant retrouvé dans cette situation, devint un maillon important. Il remplace Pierre Engvall, qui n'a pas réussi à faire ses preuves dans le système de l'équipe. Contrairement au Suédois, Maxim compte sur sa force physique : il entre activement dans le combat, s'accroche à la rondelle près des bandes et crée des occasions dans le pli.
Ce style complète parfaitement les partenaires. Nelson est le cerveau de l'attaque, Palmieri est un attaquant rapide et technique qui excelle dans la finition. Tsyplakov fait le « sale » travail pour eux : il bloque les défenseurs, se bat pour la rondelle et aide à créer des moments dangereux. Tout cela serait une excellente nouvelle pour les Islanders, s’il n’y avait pas un « mais » : ce lien pourrait se défaire dès le mois de mars. Les contrats de Nelson et Palmieri expirent et le club pourrait les échanger avant la date limite. Si la direction décide de construire une équipe pour l’avenir, un échange de dirigeants est un scénario très probable.
Pour l’instant, ce trio demeure la meilleure option offensive des Islanders. S'ils ne se séparent pas, ils continueront à marquer des points et à se battre pour les playoffs. Et si l’échange a lieu, Tsyplakov devra s’adapter à de nouveaux partenaires. Quelle option le club choisira-t-il ? Nous le saurons bientôt.
Le duo russo-canadien de Columbus : puissance, vitesse et efficacité
Le trio d'attaquants de Columbus, composé de Dmitry Voronkov, Sean Monahan et Kirill Marchenko, a été exceptionnel cette saison dans la LNH. Leurs performances sont époustouflantes : en 230 minutes de jeu, ils ont marqué 22 buts. Traduit dans un format de match complet, cela équivaut à un impressionnant total de 5,74 buts par match. Tout aussi important est le fait que cette combinaison ne permet pratiquement pas d’erreurs en défense. Durant toute leur carrière ensemble, ils n'ont encaissé que cinq buts, ce qui en fait le meilleur trio offensif en termes d'équilibre entre attaque et défense.
Cette percée est en grande partie due à l’arrivée de l’entraîneur-chef Dean Evason. Il s'est concentré sur un style de hockey dynamique et pressant qui convenait parfaitement à la jeune équipe des Uniforms. Dmitry Voronkov a particulièrement bien joué dans son système - une véritable puissance qui a apporté agressivité et puissance à la ligne d'attaque. Sean Monahan, quant à lui, s'intègre parfaitement dans le duo déjà établi Voronkov-Marchenko. Ses coéquipiers se connaissent depuis les Championnats du monde juniors et Monahan s'est rapidement adapté à leur style. C’est intéressant que dans le vestiaire, ils ont même commencé à l’appeler « Sergey » – il s’était si bien intégré à l’équipe russe.
Cependant, les fans de Columbus ne devraient pas encore se réjouir de cette alchimie. Une série de blessures pourrait voir cette équipe éloignée des terrains pendant une longue période. Mais s’ils parviennent à revenir en force, l’équipe disposera d’une arme puissante dans la lutte pour les séries éliminatoires.
Boston : le rôle de David Pastrnak dans la reconstruction de l'attaque
Boston est confronté à un problème majeur cette saison : le manque de pivots de haut niveau. Si l'année dernière l'équipe a réussi tant bien que mal, la situation est désormais devenue plus grave. Le renfort estival Elias Lindholm n'a pas été à la hauteur des attentes, et les autres candidats ne sont pas au niveau des meneurs de jeu d'élite. En conséquence, le staff technique est obligé d’expérimenter de nouvelles combinaisons, en répartissant les joueurs clés sur différentes lignes.
David Pastrnak est l’un de ceux qui ont été contraints de travailler dans des conditions de pénurie de personnel. L'attaquant tchèque continue de montrer des résultats exceptionnels malgré l'absence d'un centre de premier plan à proximité. Il a déjà 23 buts à son actif et sa contribution globale au jeu offensif de Boston est difficile à surestimer. Ses coéquipiers actuels, Morgan Geekie et Pavel Zacha, sont nettement surclassés : ensemble, ils ont marqué moins de points que Pastrnak seul (62 contre 68).
La répartition des fonctions dans ce lien est évidente. Pastrnak est le principal maillon offensif, et Geekie, bien que n'ayant pas les statistiques les plus remarquables, en tire le meilleur parti. Il est significatif que 11 de ses 17 buts aient été marqués à la suite de passes de l'attaquant tchèque. Cela confirme la dépendance des partenaires envers Pastrnak, qui crée des occasions à partir de rien.
Les journalistes de Boston plaisantent déjà en disant qu’à son niveau de jeu actuel, David pourrait interagir avec succès même avec un « manche à balai ». Toutefois, à long terme, cette situation comporte des risques. Si la direction ne s'attaque pas au problème du centre, l'efficacité de Pastrnak pourrait diminuer et l'équipe pourrait perdre sa compétitivité en séries éliminatoires. Boston a besoin d’un meneur de jeu fiable, sinon la saison risque de se terminer plus tôt que ne le souhaiteraient les fans.
Anaheim – Miser sur des joueurs expérimentés
La saison de la LNH s’annonce comme un autre test pour les Ducks d’Anaheim. L'équipe est en difficulté, l'attaque est lente, les jeunes joueurs prometteurs ne sont pas à la hauteur des attentes et l'entraîneur-chef Greg Cronin reçoit une forte dose de critiques. Les supporters sont déçus, les experts doutent de l'avenir du club, mais au milieu de ce chaos, il y a un lien stable : les vétérans qui continuent de tirer l'équipe vers l'avant.
Frank Vatrano, Ryan Strome et Troy Terry sont devenus des valeurs sûres pour Anaheim. Vatrano, par exemple, a marqué 37 buts la saison dernière, et son rôle en attaque n'a fait qu'augmenter désormais. Il est devenu la principale force de frappe de l'équipe, tandis que Terry, qui a autrefois brillé dans la course de sniper, se concentre davantage sur les interactions en équipe. « En vieillissant, il ne s’agit pas seulement de jouer vite, mais d’être plus intelligent que ses adversaires.
« Il faut sentir le jeu, choisir les bonnes positions et profiter de ses occasions », explique Vatrano. C'est cette expérience qui l'aide à rester productif, et Strome complète parfaitement ses partenaires avec des passes précises et des actions compétentes en attaque. Terry, même s'il n'affiche pas les mêmes chiffres impressionnants, reste un atout précieux en raison de sa technique et de sa vitesse.
Oui, Anaheim traverse une période difficile en ce moment. L'équipe est en reconstruction, les fans attendent du changement et Cronin essaie de trouver des schémas qui fonctionnent. Cependant, une chose reste inchangée : pendant que les jeunes sont encore en quête de leur avenir, ce sont les joueurs expérimentés qui continuent à produire des résultats. C'est peut-être autour d'eux que le club devrait construire son avenir s'il veut réellement sortir de la crise.
Pittsburgh : stabilité ou reconstruction
Avec le départ de Jake Guentzel, Pittsburgh est confronté à un manque d'ailiers de qualité pour compléter ses centres clés Sidney Crosby et Evgeni Malkin. L'équipe a essayé plusieurs options, mais jusqu'à présent la combinaison la plus stable reste le trio Crosby, Bryan Rust et Rickard Rakell. Cependant, malgré leur expérience et leur travail d’équipe, cette combinaison n’est pas idéale et suscite déjà des interrogations parmi les analystes. Les expériences avec Anthony Beauvillier en première ligne n'ont pas apporté les résultats escomptés - l'attaquant n'a pas été en mesure de montrer le niveau nécessaire pour jouer avec le capitaine des Penguins.
Il y a ensuite eu une tentative de déplacer Malkin sur le flanc de la première ligne, mais cette option s'est avérée de courte durée. Finalement, le staff technique a décidé de conserver Crosby dans sa combinaison habituelle avec les deux ailiers les plus expérimentés de l'équipe. Il convient de noter que l’efficacité de ce trio soulève quelques doutes. Avec 24 buts marqués, ils en ont encaissé 27, ce qui n'est pas le meilleur indicateur parmi les meilleures lignes de la ligue.
Cet équilibre indique que le duo Crosby, Rust et Rakell ne parvient pas toujours à accomplir les tâches défensives et a également parfois du mal à créer des occasions de but. Un autre aspect important est l’avenir de ces joueurs à Pittsburgh. Le club se dirige clairement vers une reconstruction, et les contrats de Rast et Raquel ne peuvent pas être qualifiés de long terme et immuables. Il est possible que l'équipe envisage de les échanger cet été pour faire de la place à des attaquants plus jeunes ou plus productifs.
Ce mouvement est tout à fait logique dans le contexte des changements mondiaux auxquels Pittsburgh peut s’attendre au cours des prochaines saisons. L’équipe s’est donc retrouvée confrontée à un choix difficile. D’une part, conserver l’effectif actuel permettra aux Penguins de maintenir au moins une stabilité partielle et un bon travail d’équipe. D’un autre côté, rajeunir l’équipe et trouver de nouveaux ailiers pourrait donner une chance à un avenir plus réussi. La voie que choisira la direction du club deviendra claire à l'approche de l'intersaison.
L'avenir de Montréal - Caufield, Suzuki et Slafkowski
Le premier choix de Montréal au repêchage de la LNH en 2022, Juraj Slafkovski, a eu du mal à s'adapter au jeu de la LNH. Sa première saison a été difficile : l’attaquant slovaque manquait de régularité, de confiance en lui et de compréhension du rythme du hockey nord-américain. Cependant, la deuxième moitié de la saison dernière a été une véritable percée pour lui. Slafkowski s'est progressivement habitué à la lutte de pouvoir difficile, a commencé à démontrer un jeu confiant des deux côtés du terrain et a rappelé à tout le monde quel tir puissant il avait.
Le Slovaque évolue actuellement sur la première ligne de Montréal aux côtés des deux principales vedettes du club, Cole Caufield et Nick Suzuki. Cette combinaison est depuis longtemps devenue un symbole des espoirs des fans pour l’avenir de l’équipe. Grâce à son QI de hockey exceptionnel, Suzuki est responsable de créer des occasions, de lancer des attaques avec des passes intelligentes et d'aider l'équipe défensivement. Caufield, malgré sa petite taille, compense par son style de jeu agressif, sa vitesse et sa capacité à trouver des opportunités de tir.
C'est ce trio qui demeure le plus stable au sein de l'alignement des Canadiens aujourd'hui. Alors que les lignes inférieures sont remplies de joueurs vieillissants qui perdent peu à peu leur forme, et que Patrik Laine, qui tentait de s'établir sur la deuxième ligne, affiche des résultats irréguliers, la première combinaison demeure la principale arme offensive de l'équipe.
Malgré leur jeunesse, Caufield, Suzuki et Slafkowski affichent déjà un haut niveau de travail en équipe. Ils se complètent, créant un équilibre entre vitesse, technique et puissance de lutte. Si ce partenariat continue de se développer dans la même direction, il pourrait être la base du succès futur de Montréal.
New Jersey - Jesper Bratt, Jack Hughes et Ondrej Palat
Le trio composé de Jesper Bratt, Jack Hughes et Ondrej Palat est l’un des plus intéressants de l’effectif du New Jersey. Ce qui est particulièrement impressionnant, c’est que même avec la performance pas très élevée de l’un de ses membres, Chamber, le duo reste redoutable. Cech est connu depuis longtemps pour son jeu fiable, mais sa productivité a chuté avec sa nouvelle équipe. Alors que ses coéquipiers se dirigent avec confiance vers des saisons à 100 points, lui-même a encore du mal à franchir la barre des 30 points. Cependant, son expérience et sa polyvalence font de lui un atout précieux.
Les principaux moteurs de cette combinaison restent Bratt et Hughes. Lorsque Jack a fait ses débuts, beaucoup ont rapidement qualifié son échec, mais il est rapidement devenu un meneur de jeu d'élite. Désormais, sa capacité à trouver des partenaires et à mener le jeu rend Bratt encore plus fort. Le Suédois, quant à lui, sait prendre l'initiative et conclure les attaques.
Leur interaction améliore considérablement le jeu offensif de l’équipe. Bratt et Hughes créent des occasions, maintiennent un rythme élevé et détruisent les défenses adverses. Palat apporte de la stabilité à la ligne et agit habilement sans la rondelle, ce qui permet à ses partenaires de se concentrer davantage sur l'attaque. Si le Tchèque parvient à augmenter sa production offensive, cette ligne pourrait devenir une véritable force offensive pour les Devils et l'une des plus dangereuses de la ligue.
Il convient de noter que la caractéristique clé de cette combinaison est l’équilibre. Hughes est responsable de la créativité et de la création de chances, Bratt des courses individuelles et de la finition, et Palat du travail dans l'ombre. Ses contributions à la pression, au contrôle de la rondelle et au jeu défensif intelligent permettent à cette ligne de rester fiable non seulement en attaque, mais aussi lorsqu'elle joue sans la rondelle. Si le staff technique trouve un moyen de maximiser le potentiel de Palat, le New Jersey peut compter sur des résultats stables même dans les matchs avec les meilleurs clubs.
Tampa Bay - Jake Guentzel, Brayden Point, Nikita Kucherov
Le transfert de Jake Guentzel à Tampa Bay a généré beaucoup d'anticipation parmi les fans et les experts. Il semblait que ce renfort aurait dû conduire à la création de deux lignes d'attaque puissantes, et non une seule, comme ce fut le cas la saison dernière. Cependant, l'entraîneur-chef John Cooper a fait un choix différent, en associant Guentzel à Point et Kucherov pour former un trio de haut niveau.
Cette approche est entièrement justifiée : Point et Kucherov jouent ensemble depuis longtemps, et Günzel est capable d’ajouter encore plus de piquant à leur attaque. Certains analystes ont suggéré qu'il serait plus logique d'introduire un rôle d'attaquant dans cette ligne, comme le fait Toronto. Mais Tampa en a décidé autrement : deux tireurs d'élite en une seule combinaison n'interféreront pas l'un avec l'autre, mais ne feront qu'augmenter leur efficacité.
Il est intéressant de noter que Gunzel est parfois utilisé au centre. En début de saison, il était très efficace sur les mises en jeu, remportant jusqu'à 60 % de ses tentatives, même si ce chiffre a chuté par la suite. Cependant, il s'est rapidement adapté à son nouveau rôle, permettant à Tampa d'être plus flexible dans la façon dont ils construisent leurs attaques.
Les fans de l'équipe commencent déjà à oublier Stamkos, qui n'a pas encore montré son niveau de jeu habituel après son transfert à Nashville. Günzel, en revanche, s’intègre naturellement dans le système de Cooper et contribue au succès de l’équipe. Cette expérience consistant à combiner trois attaquants vedettes semble très prometteuse et pourrait être la clé d'une saison réussie.
Rangers - Trio de buteurs composé de Panarin, Trocheck et Lafrenière
Le trio Panarin, Trocheck et Lafrenière demeure l'un des plus productifs de la LNH, malgré des vagues de critiques. La saison dernière, cette ligne est devenue la seule du championnat à dépasser la barre des 50 buts. Les entraîneurs ont alors trouvé une solution tactique réussie : Lafrenière, qui avait du mal à rivaliser pour le poste sur le flanc gauche avec Panarin et Kreider, s'est intégré de manière organique dans le schéma, révélant ses points forts. Aujourd'hui, la combinaison Panarin, Trocheck et Lafrenière continue d'être la force offensive clé des Rangers.
Chaque joueur apporte sa touche unique : Panarin apporte la créativité et le jeu créatif, Trocheck apporte la polyvalence et la stabilité dans la zone centrale, et Lafrenière apporte sa touche de tir au mélange. Cependant, malgré le succès global, l'efficacité du lien a sensiblement diminué par rapport au début de la saison. La plupart des buts ont été marqués lors des premiers matchs, puis le nombre de buts marqués à forces égales a commencé à diminuer. Les buts de Panarin surviennent désormais de plus en plus en avantage numérique, ce qui indique une baisse de la productivité du jeu à 5 contre 5.
Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, les adversaires ont commencé à mieux s’adapter au style de jeu de ce trio, bloquant leurs combinaisons signatures. Deuxièmement, la dynamique globale de l’équipe a changé, les Rangers s’appuyant davantage sur le jeu des équipes spéciales, ce qui signifie que même les meilleures lignes passent moins de temps à forces égales. Cependant, le potentiel de ce trio reste énorme.
Panarin continue de mener le jeu, Trocheck est stable en défense et en attaque, et Lafrenière gagne en expérience et devient plus dangereux. S’ils parviennent à retrouver leur équilibre et à jouer avec la même aisance qu’en début de saison, les Rangers disposeront d’une arme offensive puissante dans leur lutte pour la Coupe Stanley. Le principal défi est de maintenir la stabilité sur le long terme. Le succès de toute l’équipe dépend en grande partie de la capacité de ce trio à s’adapter aux conditions changeantes.
Winnipeg – Le trio qui propulse les Jets au sommet
En ce qui concerne les lignes cohérentes dans la LNH, la ligne composée de Kyle Connor, Mark Scheifele et Gabriel Vilardi est constamment parmi les meilleures. Non seulement ces trois joueurs ont joué ensemble un record de 703 minutes à forces égales, mais ils ont également joué un rôle essentiel dans le succès de Winnipeg cette saison. Le secret principal de leur efficacité est l’équilibre des rôles. Connor reste un buteur sous-estimé, marquant régulièrement plus de 30 buts par saison.
Scheifele est un passeur intelligent qui peut créer des occasions même dans les situations les plus difficiles. Et Vilardi, dont le chemin vers la LNH a été compliqué par des blessures, est devenu un attaquant polyvalent qui peut non seulement marquer, mais aussi gagner des batailles physiques. Il est intéressant de noter qu’il y a à peine un an, cette expérience ne semblait pas très fructueuse. Le duo Connor-Scheifele-Vilardi n'a pas produit de résultats exceptionnels et leurs statistiques avancées laissaient beaucoup à désirer.
Cependant, lors de la nouvelle saison, l’alchimie entre les joueurs était pleinement évidente. L'équipe est devenue plus flexible en attaque. Connor a plus d'espace pour tirer, Scheifele n'a pas peur de prendre des risques avec ses passes et Vilardi utilise sa taille pour contrôler la rondelle. Ensemble, ils créent une force offensive puissante, capable à la fois d’étirer la défense de l’adversaire et d’opérer dans des espaces restreints.
La stabilité de ce trio a joué un rôle clé dans l’avance inattendue de Winnipeg dans la Conférence Ouest. Alors que d’autres équipes recherchent la combinaison parfaite, les Jets ont déjà trouvé la leur. Bien sûr, la saison est encore longue et beaucoup de choses peuvent changer, mais une chose est sûre : si cette formation maintient sa forme, Winnipeg restera parmi les principaux prétendants aux premières places. Et c’est déjà une sérieuse tentative de réussite.
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